De nos jours, de plus en plus de salariés se sentent démotivés et harcelés au travail. La souffrance au travail peut se présenter comme un stress chronique, un burn-out ou un harcèlement moral. Les motifs de souffrance sont très variés. Ceux-ci peuvent être liés à l’organisation de travail, la relation entre les dirigeants et les salariés ou entre collègues ou à la communication au sein de l’entreprise. Comment repérer les signes de souffrance au travail ? Quelles sont les plaintes les plus fréquentes et comment éviter ce fléau ? Les réponses…
Comment repérer les signes de souffrance au travail ?
La souffrance au travail commence par un simple malaise et peut devenir un danger pour la santé morale. Pour éviter d’arriver à ce stade, il est essentiel de repérer les signes de souffrance au travail. Pour cela, il ne faut pas se figer aux souffrances graves qui conduisent à une plainte contre un harcèlement moral. Il est plutôt conseillé de prendre en compte les incidents moins tangibles comme les petites plaintes contre les agressions verbales et analyser le ressenti des salariés. De nombreuses études ont montré que la souffrance au travail est engendrée au départ par des propos désobligeants que l’on tient sur les salariés et qui les conduisent à avoir des comportements hostiles.
Les plaintes les plus fréquentes
La plupart des salariés dans les entreprises se plaignent souvent d’un manque d’échange et de communication. La communication est remplacée par des instruments de contrôle comme les contrats d’objectifs ou les évaluations de performance. Les salariés sont aussi confrontés à la dureté des relations au travail. Les collègues se prennent en effet pour des rivaux par crainte de perdre leur poste. Par ailleurs, la plupart des salariés qui sont victimes de souffrance au travail sont ceux qui sont les plus investis et scrupuleux dans leur travail. Pourtant, les salariés ressentent plus souvent un manque de reconnaissance alors qu’ils en ont besoin pour se réaliser et s’épanouir dans leur travail. Les erreurs de management ainsi que la mauvaise organisation sont autant des facteurs qui démotivent et harcèlent la santé physique et mentale des salariés.
Que faire pour lutter contre la souffrance au travail ?
Il est recommandé de prendre des mesures de prévention et de vigilance pour éviter la souffrance au travail. Les acteurs les plus concernés sont les dirigeants d’entreprises qui engagent leur responsabilité morale en cas de dépression grave d’un salarié. Les dirigeants peuvent par exemple améliorer les pratiques managériales pour que celles-ci deviennent plus respectueuses des personnes. Ils peuvent également faire davantage confiance aux salariés et les féliciter pour leur investissement au travail.